Travail de recherche développé en mai -juin 2005 dans le cadre d'un accueil studio à la Maison Populaire de Montreuil
Construction :
1ère partie : live de Gaël Duguet
proposition électro acoustique + voix de M.Faure et D.Lamy
2ème partie : parcours vidéo
3èmè partie : proposition chorégraphique
L’attention dans notre recherche pour ce projet s’est portée sur la relativité de toute interprétation humaine dans son rapport à l’autre.
Cette performance présente deux individus qui se cherchent l'un à travers l'autre.
Si la rencontre est évidente, elle reste glissante évoluant ainsi à travers des obstacles, qu'il s'agisse d'objets physiques ou de perturbations internes.
Ce duo propose quatre situations, de l'abstraction photographique à la réalité charnelle, pour incarner deux êtres faillibles, vulnérables qui existent ensemble. L'ambiance sonore, parfois obsessionnelle, donne à voir le trouble de l'être.
D'acoustiques à électroniques, les sons dessinent un paysage sensible. Partant de situations quotidiennes, il est question de trouver des passages entre des états quotidiens et l'écriture du corps dansant.
La question de la relation à l'autre se pose aussi de façon anatomique : sortir de l'animalité en modelant son corps et combattre ses chimères. L'éternel désir de relation, de communion n'est peut-être qu'une utopie, un rapport entre deux personnes n'est-il pas toujours la somme de deux solitudes?
Le manque d'identité - des interrogations qui s'élèvent comme des bulles et crèvent - pas de réponse - sans importance - à force d'estomper les contours - n'être pas sûr d'être là - question sur la certitude - question sur la présence - pas tellement présent à soi-même - ni sûr de rien - alors - petite sensation de vie - quelque part - toujours dans le flou – tenace.